
Francis Sirois Polyvalent du milieu communautaire
En 1996, j’ai quitté un emploi en informatique pour m’inscrire à la Faculté de philosophie de l’Université Laval. Je n’avais alors aucune attente professionnelle, mais j’espérais tout de même y trouver un sens à ma vie. Et j’étais sur la bonne voie, avec des confrères enthousiasmes et des professeurs généreux de leur personne, j’étais plongé dans la marmite, tel Obélix.
En cours de route, je pense être descendu d’un cran aux yeux de mes confrères, puisqu’après mon baccalauréat, je me suis inscrit au certificat en philosophie pour les enfants. Si vous pensez qu’il existe des difficultés à étudier en philosophie, sachez que la philosophie pour les enfants est franchement marginalisée à l’intérieur même de sa faculté. Pourtant, l’expérience acquise lors de mes stages, ainsi que mon amour pour les gens et la philosophie m’ont montré ma route : me donner la possibilité d’une expérience enrichissante en relation d’aide. J’avais enfin trouvé une réponse à ma vie.
Il n’y a pas de sagesse sans générosité.
Je travaille au Patro Roc-Amadour depuis plus de treize ans, et j’y suis un bénévole actif auprès des plus démunis. Parce que le don de soi ne m’impose aucune contrainte, autre que mes limites personnelles. J’y ai eu tout le loisir pour construire des projets les plus loufoques, d’y mettre en place des éléments innovateurs ; et poursuivre avec un plan applaudi par mes pairs qui me permettra peut-être d’œuvrer encore des décennies. Et cela est possible parce que j’arrive à convaincre à un futur meilleur. L’utopie est palpable dans mon travail, parce que j’ai la technique pour y arriver. Une technique acquise auprès de philosophes enthousiasmes et généreux qui m’ont partagés leur savoir.
Bravo Francis. Je suis fière de toi. Ça en prend des gens qui ont le cœur au bon endroit. Je vais partager avec mes amies.