décembre
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Guillaume La Perrière Greffier à la procédure
Je m’en souviens clairement, l’idée d’étudier en philosophie m’est venue en plein cours de philo au cégep pendant que la classe disséquait ligne par ligne Le Prince de Machiavel. Cinq années plus tard, je complétais mon baccalauréat en philosophie et, poussé entre autres choses par des préoccupations quant à mes perceptives d’emploi (oui, je l’avoue humblement), je décidais de m’inscrire à la Maîtrise en analyse des politiques.
Je ne regrette en rien ce passionnant baccalauréat qui, en plus de me donner une connaissance de l’histoire de la pensée et des grandes questions qui ont fasciné tant d’esprits, m’a permis d’apprendre à écrire, à structurer ma pensée, à analyser et critiquer efficacement. D’un point de vue personnel, la réflexion philosophique continue d’accompagner ma vie et de faire partie de ce que je suis. La preuve étant que certaines de mes nuits sont encore, à ce jour, hantées par un cauchemar qui met en scène le terrifiant noumène kantien.
D’un point de vue professionnel, je crois que ma formation en philosophie jumelée à ma formation plus pratique en analyse des politiques est devenue sur le marché du travail un atout pour me démarquer. Au niveau de ma carrière, la philosophie n’a pas été une fin en soi, mais bien une formation de base solide qui se devait d’être jumelée à quelque chose d’autre. Il est donc juste de dire que la philosophie a été, pour moi, un chemin qui mène à quelque chose d’autre…
Je travaille depuis maintenant près d’une décennie comme greffier à la procédure à la Chambre des communes. Les greffiers à la procédure sont des fonctionnaires du Parlement qui travaillent de près avec les élus de tous les partis politiques afin de leur fournir des conseils et de les appuyer dans leurs fonctions de parlementaires et de législateurs.
Ensemble contre la philophobie ! 