
Hélène Barbeau Coordonnatrice aux communications
À 7 ans ma conscience se réveille : qu’arrive-t-il à l’humain à sa mort ?
Dès ma plus tendre enfance, je savais que j’aimerais la philosophie… une intuition ? Dès l’âge de 12 ans, je me cachais dans la bibliothèque municipale pour lire « Kant : Critique de la raison pure »… que j »ai commencé à comprendre véritablement lors de ma maîtrise à l’Université Laval! Que de prétention! La tentative de la rédaction d’un manuscrit poussée par la curiosité et la soif du savoir s’incruste : une première ébauche d’un livre sur « la raison personnelle et la Raison Universelle », à peine seize ans…
Un peu plus tard, l’œuvre de Max Scheler « Nature et forme de la sympathie » s’est présenté comme une révélation. Un ouvrage plaçant le « sujet-je », haut lieu de la quête du savoir et de la connaissance qui tient compte de « l’autre » dans son altérité, dans son « flux et reflux de l’être », gage de changement au fil du temps, au rythme de son accomplissement en tant qu’être humain par l’entremise surtout de la communication… les concepts se cristallisent dans mon esprit.
La phénoménologie s’infiltre alors… Oui, je le concède, la phénoménologie m’habite et dicte mon quotidien… En constant questionnement et analyse du devenir de l’humanité et son mode de pensée, je recherche l’expression exacte de la réalité par-delà le changement et le renouveau et ce, même dans mon quotidien professionnel. La communication a un sens tout aussi important, voire même insuffle le monde de la pensée et du logos, car elle inspire, entrevoit le réel dans des perspectives tout aussi inspirantes, qu’inspirées.
La réalité virtuelle ou potentielle (au sens aristotélicien du terme) de l’expression d’un thème ou d’un concept pour le « je-face-à-l’autre » devient la marche, ma marche à suivre, le leitmotiv qui transcende tout autant mon travail dans le monde des arts que celui de ma petite famille : genèse de l’enfant qui s’épanouit devant ce que nous sommes et saisissons par l’esprit pour la première fois…
La philosophie est donc le décodeur, la clef la plus importante de l’esprit dans la compréhension et l’expression du monde dans lequel nous vivons grâce à l’étonnement, à l’entendement et à la curiosité.
Aujourd’hui, en plus d’être passionnée par la philosophie, l’art, la culture et la musique, je suis aussi une professionnelle des communications qui œuvre dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Diplômée en philosophie de l’Université Laval, j’ai tour à tour occupée des fonctions dans le milieu de la télévision, de la radio, de l’édition et des événements culturels et touristiques.
Quant à mon poste au sein de l’équipe des communications de l’Orchestre symphonique de Québec, je l’occupe depuis 10 ans maintenant. Il m’offre le privilège de côtoyer des œuvres du répertoire via des artistes du Québec et de partout dans le monde. Grâce à la philosophie, mon quotidien est teinté de questionnements, d’élaboration de plans d’actions stratégiques et de développement reflétant une analyse nécessitant une remise en question