À la défense de la philosophie!

*LA CAMPAGNE S’EST TERMINÉE LE 12 MAI 2014. MERCI DE PRENDRE CELA EN CONSIDÉRATION LORS DE VOTRE VISITE DU SITE WEB.

Dans cette section, vous trouverez une série d’articles qui prouvent que la philophobie n’a pas lieu d’être!

Le contenu de cette page s’enrichira au fur et à mesure que la campagne se déroulera. Pour être au courant des dernières mises à jour, aimez notre page Facebook!

Vous pouvez aussi nous suggérer des articles en écrivant à contact@philophobie.com et en mentionnant « Défense philosophie » dans l’objet de votre courriel.

Bonne lecture!

Article 1 : La philosophie et le domaine des finances?

Philosophie domaine des financesSelon une étude menée en Angleterre, 25% des diplômés en philosophie auraient fait une carrière en gestion, alors qu’un autre 25% auraient opté pour le domaine des finances. Dans ce dernier, les étudiants en philosophie représenteraient 40% du personnel qui vient des sciences humaines (sociologie, anthropologie, langues, histoire, etc.).

Certains verront dans cet article une preuve que les études en philosophie n’engendrent pas que des « pelleteux de nuages ». D’autres, plus méfiants et plus critiques, se demanderont pourquoi il semble nécessaire de citer ces deux domaines pour légitimer l’activité philosophique.

Pour lire l’article du Figaro et laisser un commentaire, Cliquez ici!

Article 2 : Le courage des étudiant(e)s en sciences sociales

Oeuvres classiquesDans cette chronique, il n’est pas uniquement question de la philosophie, mais de toutes les sciences dites « molles ». Cependant, les propos contenus dans l’article s’inscrivent parfaitement dans l’esprit de notre campagne. L’auteur souligne le courage des étudiant(e)s qui s’inscrivent en sciences sociales et estime que ceux et celles qui les condamnent font preuve ou bien d’ignorance, ou bien de mauvaise foi.

Avez-vous aussi l’impression que l’ensemble des « sciences molles » est victime de préjugés, particulièrement depuis 2012? Si oui, pour quelles raisons? Malgré la cause que nous avons à coeur, doit-on reconnaître que certains de ces jugements sont vrais?

Pour lire l’article de Daniel Côté (La Presse) et laisser un commentaire, Cliquez ici!

Article 3 : L’avenir des étudiant(e)s en philosophie

DiplômeCet article nous apprend que les étudiants en philosophie ont plus de perspectives d’emploi que nous pourrions le croire, principalement parce qu’ils ont une pensée critique développée, la capacité d’analyser des systèmes complexes et celle de comprendre les choses selon différents points de vue, entre autres celui de l’éthique.

Luc Langlois, ancien doyen de la Faculté de philosophie de l’Université Laval, y prend la parole et suppose que l’intérêt pour la philosophie s’explique aussi par le fait que les étudiants cherchent à donner un sens au monde dans lequel ils vivent.

Malgré ce discours encourageant, est-il pour autant facile de se trouver un emploi avec des études en philosophie? Un autre diplôme plus spécialisé est-il toujours nécessaire? Et, surtout, doit-on vraiment s’inscrire en philosophie pour des raisons purement professionnelles?

Pour lire l’article des Affaires Universitaires et pour laisser un commentaire, Cliquez ici!

Article 4 : Le directeur de l’ingénierie de Google et son doctorat en philosophie

googleSaviez-vous que le directeur de l’ingénierie de Google, Damon Horowitz, possède un doctorat en philosophie? Encore mieux : Saviez-vous qu’il considère l’obtention de ce diplôme comme un « rite de passage vers la maturité intellectuelle »?

En fait, chez Google, M. Horowitz ne possède pas seulement le titre de directeur de l’ingénierie : il possède aussi celui de « In-House philosopher ». Son intérêt pour l’aspect éthique des nouvelles technologies n’est pas sans conséquences chez Google, dont le slogan (non-officiel) est « don’t be evil ». Car selon Horowtiz, le mal (« evil ») ne vient pas des mauvaises intentions, mais plutôt de l’absence de réflexion. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles il enseigne la philosophie, les sciences cognitives et les sciences informatiques.

L’article laisse aussi la parole au président d’Irving Oil, Mike Ashar, qui possède un baccalauréat en philosophie et qui insiste plutôt sur l’intérêt pratique de ces études par rapport aux stratégies d’affaires et à leurs applications.

Pour lire l’article en français, Cliquez ici!

Pour voir Damon Horowtiz et sa vision de la philosophie, vous pouvez visionner le vidéo ci-dessous :

Article 5 : L’avenir des étudiants en philosophie… aux États-Unis!

New yorkL’idée que les étudiants en philosophie n’ont « pas d’avenir » n’existe pas seulement au Québec, mais aussi dans plusieurs autres régions du globe. Toutefois, aux États-Unis, on réalise de plus en plus que cette intuition s’avère fausse, comme en témoigne cet article du New York Times, qui est paru… il y a 15 ans! On y apprend notamment que chez nos voisins du sud, la majorité des diplômés en philosophie s’en tirent plutôt bien dans leur vie personnelle et professionnelle.

Cependant, dans quelle mesure peut-on tracer des parallèles entre les diplômés en philosophie de notre pays et ceux des États-Unis, considérant par exemple la différence sur le plan des frais de scolarité et sur celui de la mentalité? Les leurs sont-ils plus « courageux »? Les nôtres ont-il eux aussi tendance à se spécialiser systématiquement dans une autre discipline? D’ailleurs, après des études en philosophie, se spécialise-t-on dans un autre domaine par intérêt ou par contraintes économiques?

Lisez l’article ci-dessous et, si vous le désirez, laissez vos commentaire en bas de la page!

Pour lire l’article du New-York Times et commenter, Cliquez ici!

Article 6 : La philosophie, pertinente pour les dirigeants?

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Cette fois, il ne s’agit pas tant d’un article que d’un témoignage.

Oui, faire le choix d’étudier en philosophie, c’est témoigner d’un certain engagement et s’obliger à être rigoureux. Cela étant dit, il n’est aucunement nécessaire de s’inscrire dans un programme universitaire pour s’intéresser à cette discipline ou pour reconnaître sa pertinence. Autrement, le monde serait bien triste!

Le PDG d’Industrielle Alliance, Yvon Charest, a pris la peine de nous envoyer un court texte pour nous expliquer en quoi la philosophie l’a continuellement inspiré en tant que dirigeant et, aussi, en tant qu’être humain.

Ce texte nous semble être un bon exemple que le monde des affaires et le monde de la philosophie ne sont pas aussi incompatibles que le laissent entendre certains préjugés moraux. Il nous fait donc plaisir de le publier dans cette section!

Pour lire le témoignage d’Yvon Charest et commenter, Cliquez ici!

Article 7 : Un intérêt grandissant pour la philosophie

i-love-philosophy_designDans cet article, on apprend que l’Université de Rutgers, située à quelques centaines de kilomètres au sud du Québec, voit son nombre d’étudiants en philosophie augmenter depuis plusieurs années, et que cette tendance existe dans plusieurs autres universités.

Selon David E. Schrader, directeur de l’American Philosophical Association, la philosophie est particulièrement pertinente dans un contexte où les gens changent constamment de métiers et de carrières, puisque cette discipline permet de développer des aptitudes d’adaptation, d’apprentissage, de critique, d’analyse et de rédaction.

Ce regain d’intérêt pour la philosophie est-il aussi palpable au Québec? Si oui, l’est-il pour les mêmes raisons qu’aux États-Unis? Dans quelle mesure la philosophie est-elle un luxe ou une nécessité?

Pour lire l’article du New-York Times et commenter, Cliquez Ici!

 

 

Article 8 : Diplôme en philosophie ou MBA?

faire un mbaSelon Matthew Stewart, auteur et consultant, quelqu’un qui souhaite faire une carrière en gestion devrait davantage s’orienter vers des études supérieures en philosophie que vers un MBA (Master of Buisiness Administration).

Pour défendre son idée, il remet en question la pertinence pratique des études en gestion, avançant qu’elles servent davantage à témoigner d’un intérêt qu’à développer des capacités concrètes de gestion, qui se développent généralement en exerçant l’activité-même. Il mentionne aussi la pertinence des études en philosophie dans l’univers de la gestion..

Quel lien peut-il y avoir entre la philosophie et la gestion? L’auteur ne fait-il que prêcher pour la paroisse, puisqu’il possède un doctorat en philosophie, ou met-il le doigt sur un phénomène important?

Pour lire l’article et émettre vos réflexions, Cliquez ici!

 

 

Article 9 : La philosophie, une discipline accessible

Philosophie pour tous

Dans cet article de La Presse (La Tribune), les deux auteurs affirment que la philosophie est accessible à tout le monde parce qu’elle fait inévitablement partie de nos vies. Elle ne serait donc pas, comme certains le supposent, uniquement accessible à une minorité dite intellectuelle. Les auteurs reconnaissent toutefois qu’exercer la philosophie plus sérieusement demande certains efforts et implique une certaine souffrance de laquelle on peut, paradoxalement, retirer du plaisir.

Est-ce vrai que tout le monde peut exercer la philosophie? Les personnes qui ont peur de la philo en ont-elles peur en raison de la « lourdeur » de certains textes, en raison de son apparente « inutilité », ou en raison des caractéristiques des personnes qui l’apprécient? Quant aux pratiques liées à la philosophie, comme l’analyse et expression rationnelles d’un discours, l’esprit critique, l’évaluation des valeurs et la remises en question de ce que l’on prend pour acquis, devraient-elles être valorisées davantage, voire généralisées, peut-être enseignées plus tôt?

Pour lire l’article et émettre vos réflexions, Cliquez ici!

Article 10 : La part du Sphynx

photo normand 2011 - Copie (2)Cette fois, l’article est une contribution de Normand Baillargeon, qui enseigne la philosophie de l’éducation à l’UQAM et qui a écrit plusieurs livres, dont le Petit cours d’autodéfense intellectuelle. Rédigé pour la campagne « Ensemble contre la philophobie », le texte suivant s’inspire de son ouvrage Turbulences. Essais de philosophie de l’éducation. Il propose une définition de la philosophie et, surtout rappelle les bienfaits que l’on peut tirer de son étude.

Merci à Normand Baillargeon pour sa contribution!

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Article 11 : La philosophie perdurera Platon 3

Cet article relate une entrevue avec Rebecca Newberger Goldstein, qui a rédiger un ouvrage intitulé « Platon at the Googleplex : Why won’t philsophy go away? ». Elle y met en scène Platon dans des situations du XXIème siècle, montrant aux lecteurs que la philosophie est encore et sera toujours pertinente.

Dans cette entrevue, Rebecca mentionne par exemple que la philosophie permet à la société de faire du progrès sur le plan social et éthique, mais que ces transitions sont parfois plus difficiles à détecter que les changements sur le plan technique, qui laissent des traces matérielles.

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Article 12 : La philosophie et le monde des affaires

businessCet article vise à détruire le mythe que le monde des affaires et la philosophie sont opposés et incompatibles. Au contraire, grâce à leur esprit critique et à leur capacité à aborder les problèmes avec des perspectives originales, les philosophes seraient plutôt efficaces en affaires.

L’article s’ouvre sur les propos de Damon Horowitz, le directeur de l’ingénierie de Google, et mentionne Reid Hoffman, le cofondateur de Linkedin, et Stewart Butter field, le fondateur de Flickr.

Il souligne finalement que les diplômés en philosophie ont davantage tendance à se considérer comme des « citoyens du monde » et à avoir conscience du poids de leurs décisions, ce qui joue souvent en leur faveur.

(Avertissement : cet article est en anglais.)

Pour lire l’article et émettre vos réflexions, Cliquez ici!

 

 

Article 13 : Payante, la philosophie?

jobboom-icone-128x128_400x400Dans cet article, on apprend qu’à mi-carrière, un diplômé en sciences sociales gagne généralement plus qu’un diplômé en commerce. Quelques diplômés en philosophie s’y exprime, dont Philippe Lapointe, qui a participé à notre campagne et qui a accepté de participer à nos capsules vidéos.

Une des personnes interviewées fait un rapprochement intéressant entre le caractère « éternel » des oeuvres classiques et la caractère « éphémère » des emplois techniques.

Peut-on défendre la pertinence de la philosophie sans montrer qu’elle peut répondre aux besoins du marché, ou s’agit-il là d’un idéal irréalisable?

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